Le Kasaï Central a célébré, le vendredi 28 avril 2017, pour la première fois, la Journée Mondiale de Sécurité et de Santé au Travail, avec thème retenu pour cette année : « Optimiser la collecte et l’utilisation des données sur la sécurité et la santé au travail. » La cérémonie, présidée par le Ministre Provincial des Finances, Balekelayi Beya, a eu lieu dans la salle des réunions du Bâtiment Administratif, en présence de son collègue de Travail, Emploi et Prévoyance Sociale, Bernard Kambala Kamilolo et de plusieurs autres personnalités parmi lesquelles, celles du secteur de travail, emploi et sécurité sociale.
Dans son mot de circonstance, le Ministre Provincial Balekelayi Beya, a souhaité que cette expérience se pérennise dans la Province et devienne une tribune d’expression et de sensibilisation des acteurs du secteur du travail, de l’emploi et de la prévoyance sociale, et qu’une attention particulière soit accordée à la sécurité et la santé au travail, pour les masses laborieuses de la Province du Kasaï Central.
Pour Bernard Kambala Kamilolo, Ministre Provincial des Affaires Sociales, Humanitaires, Travail et Prévoyance Sociale, le souci majeur du Gouvernement Provincial serait de conscientiser les acteurs et les différentes structures afin de pouvoir s’affilier, ainsi que faire affilier toute la main d’œuvre à la sécurité sociale, et de veiller à la santé de cette dernière.
Au cours de cette séance, le Directeur Provincial ad intérim de l’INPP Kasaï Occidental démembré, Jean Kaji Mbuyi, a présenté l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) : sa création, son objet social, ses modes et domaines d’intervention, entre autres la sécurité et santé au travail, et ses ressources.
Pour sa part, Bernard Mulaya Lufu, Directeur Provincial de l’Institut National de Sécurité Sociale (INSS), a axé son intervention sur « l’Avenir de la Sécurité Sociale dans la Province du Kasaï Central.» Pour lui, tout régime de sécurité sociale fonctionne essentiellement avec les cotisations, versées par les employeurs et les travailleurs. Celles-ci peuvent faciliter la création et l’organisation de l’action sanitaire en vue de prévenir les accidents de travail et les maladies professionnelles.
Selon l’Organisation Internationale du Travail (O.I.T.), chaque jour, 6 300 personnes meurent d’un accident du travail ou d’une maladie liée au travail – soit plus de 2,3 millions de morts par an. La plupart des 317 millions d’accidents qui se produisent chaque année entraînent des absences prolongées au travail. Le coût humain de cette menace quotidienne est considérable, et on estime que le fardeau économique, lié à de mauvaises pratiques de sécurité et de santé au travail représente, tous les ans, 4 pour cent du produit intérieur brut (PIB).
La campagne de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), à l’occasion de la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail en 2017, met l’accent sur la nécessité cruciale pour les pays d’améliorer leurs capacités à collecter et utiliser des données fiables sur la sécurité et la santé au travail (SST).
Le Programme de Développement à l’Horizon 2030, adopté le 25 septembre 2015, inclut un plan d’action mondial avec des actions spécifiques, visant à éliminer la pauvreté, protéger la planète et assurer la prospérité de chacun. Grâce à son adoption, la capacité de collecter et d’utiliser des données fiables sur la sécurité et la santé au travail (SST) est devenue indispensable, en sorte que les pays respectent leur engagement, de mettre en œuvre et de rendre compte, des avancées réalisées en faveur des 17 objectifs de développement durable et leurs cibles.
Depuis 2003, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) célèbre la Journée Mondiale pour la Sécurité et la Santé au Travail le 28 avril, dans le but de prévenir les accidents et les maladies sur le lieu de travail, en tirant partie de ses atouts traditionnels que sont le tripartisme et le dialogue social.