novembre 22, 2024

Le Gouverneur Martin KABUYA MULAMBA KABITANGA vous souhaite la Bienvenu(e)
Demba

Le territoire de DEMBA a été créé par ordonnance – loi n°025/aimo du 1er juillet 1945 du gouverneur général de l’époque.

 

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le pont tshibungu

Situation géographique

Le territoire de DEMBA est une entité décentralisée de la province du Kasaï Central en République Démocratique du Congo. Il est limité au Nord par le Territoire de Mweka (Kasaï) au niveau de la rivière Luembe. Au Sud, par la Commune de Lukonga (Kananga). A l’Est, par le Territoire de Dimbelenge et à l’Ouest par le territoire de Luebo et une partie de Kazumba.

Sa superficie est de 8.825 km2 avec une population de 936.792 km2. La densité est de 106 hab/km2.

Coordonnées géographiques

  • Longitude Est : 22°15′
  • Latitude Sud : 5°30′
  • Altitude : entre 600 et 900 m

Sol, végétation, relief et sous-sol

Le territoire de Demba a un sol argilo-sablonneux, avec une végétation couverte de la forêt dense subéquatoriale (le taux de boisement s’évalue à 60 %) et de la savane  à dominance d’Imperata sur le sol le plus lourd (terre pauvre) au Sud.  Cette flore est habitée par une faune diversifiée comprenant les animaux herbivores, carnivores, des reptiles et les oiseaux de plusieurs espèces.

Son relief comporte les collines et les plaines. Son sous-sol contient du diamant exploité d’une manière artisanale.

Hydrographie

Le réseau hydrographique du Territoire de Demba est caractérisé par plusieurs cours d’eau dont les plus importants sont : Lulua, Muanzangoma, Katusenga, Mpindu, Lulangu, Tshibungu, Tshibashi, Lombelo, Luembe et Lubudi. Ces rivières sont riches en poissons mais non exploitées et elles ont des alluvions diamantaires et orfèvres.

Situation sécuritaire

Le territoire est relativement calme, suite à l’implantation des commissariats et sous-commissariats de la police dans chaque secteur et certains coins stratégiques.

Certains faits peuvent troubler l’ordre public au sein du territoire, le retard causé quant à la reconnaissance officielle de certains chefs coutumiers dont leurs dossiers sont déjà transmis à l’autorité de tutelle, cela en vue d’éviter les cas de subversion souvent créées par le conflit de pouvoir coutumier, conflits champêtres et conflits fonciers.

Opportunités de développement

L’agriculture étant principalement orientée vers la subsistance, il est important de développer des projets de développement autocentrés des communautés de base de Demba.

Cela devrait idéalement permettre aux exploitants de :

  1. refaire de Demba le « grenier » agricole des provinces du Kasaï, Kasaï-Oriental, du Katanga ;
  2. poser des actions allant dans le sens du désenclavement du territoire de Demba ;
  3. agir de manière à sauver de pourrissement le manioc, le maïs et autres produits vivriers des paysans de Demba ;
  4. appuyer la relance du trafic ferroviaire classique de la Société Nationale de Chemin de fer du Congo (SNCC) Ilebo-Demba-Kananga-Lubumbashi. Des efforts doivent être multipliés dans ce domaine afin d’accroître la fréquence des voyages et la capacité de transport des personnes et des biens.

Le problème épineux auquel il faut s’atteler, c’est celui des routes de desserte agricole qui nécessitent leur réhabilitation totale ; cela permettra aux agriculteurs d’évacuer les produits de champs et d’éviter le désenclavement du territoire.

Exploitation forestière

La forêt constitue tout d’abord pour les populations locales le support matériel de leur mode de vie.

Cet écosystème devrait être à la fois :

  • une réserve foncière pour l’extension des activités agricoles. A ce stade, la forêt est considérée comme un support de développement économique : l’exploitation industrielle du bois d’œuvre est censée engendrée dynamisme économique, emploi et rentrée de devises.
  • une source des matières premières et de produits alimentaires

Exploitation minière

L’implantation des entreprises minières dans le territoire permettrait l’exploitation de ce minerai en quantité industrielle génératrice des revenus.

L’agriculture étant principalement orientée vers la subsistance, il est important de développer des projets de développement autocentrés des communautés de base de Demba.

Cela devrait idéalement permettre aux exploitants de :

  1. refaire de Demba le « grenier » agricole des provinces du Kasaï, Kasaï-Oriental, du Katanga ;
  2. poser des actions allant dans le sens du désenclavement du territoire de Demba ;
  3. agir de manière à sauver de pourrissement le manioc, le maïs et autres produits vivriers des paysans de Demba ;
  4. appuyer la relance du trafic ferroviaire classique de la Société Nationale de Chemin de fer du Congo (SNCC) Ilebo-Demba-Kananga-Lubumbashi. Des efforts doivent être multipliés dans ce domaine afin d’accroître la fréquence des voyages et la capacité de transport des personnes et des biens.

Le problème épineux auquel il faut s’atteler, c’est celui des routes de desserte agricole qui nécessitent leur réhabilitation totale ; cela permettra aux agriculteurs d’évacuer les produits de champs et d’éviter le désenclavement du territoire.

Exploitation forestière

La forêt constitue tout d’abord pour les populations locales le support matériel de leur mode de vie.

Cet écosystème devrait être à la fois :

  • une source des matières premières et de produits alimentaires
  • une réserve foncière pour l’extension des activités agricoles. A ce stade, la forêt est considérée comme un support de développement économique : l’exploitation industrielle du bois d’œuvre est censée engendrée dynamisme économique, emploi et rentrée de devises.

Exploitation minière

L’implantation des entreprises minières dans le territoire permettrait l’exploitation de ce minerai en quantité industrielle génératrice des revenus.

Micro-crédit

Possibilité de crédit à l’agriculture et aux industries locales

Climat

Le territoire de Demba connaît un climat tropical humide subdivisé en deux saisons, à savoir: une saison de pluie qui va d’août en avril et la saison sèche de mai à juillet. La température moyenne varie de 25° à 30°. Comme tous les territoires de la République Démocratique du Congo, le Territoire de Demba est très vulnérable aux changements climatiques. Les risques climatiques les plus courants sont : les pluies intenses, les sécheresses prolongées, les inondations et l’érosion côtière.

Situation administrative et démographique

Situation administrative et démographique

Le territoire de Demba possède 7 secteurs (Diofwa, Lombelo, Lusonge, Mamba, Muanzangoma, Tshibote et Tshibungu) et la cité de Demba. Il compte au total 59 groupements et 542 villages.

Hormis les 7 secteurs, le territoire de Demba compte deux cités en son sein ; il s’agit de la cité de Demba (chef-lieu) et la cité de Bena Leka.

La population de Demba est dominée par les Lulua auxquels il faut ajouter les Songe, les Bakualuntu et les Bakuba.

Particularités et richesses du territoire

Le diamant constitue la première richesse minière dans le territoire. Il se trouve dans tous les secteurs  excepté le secteur de Diofwa et est exploité d’une façon artisanale.

Il existe des comptoirs de diamant dans la cité de Demba.

Données culturelles

La population de Demba est dominée par les Lulua (70%) auxquels il faut ajouter les Songe (8%) présents dans le secteur de Tshibungu, les Tetela sont présents dans le secteur de Muanzangoma (8%). Les Bambu et Bakua Luntu constituent une minorité dans le Territoire de Demba, respectivement 8% et 6%.

Le mariage est exogamique. Le système parental pratiquait dans le territoire est le patriarcat. Le mari est le chef de la famille. Après discussion entre les deux familles, l’homme verse la dot dans sa belle-famille avant de prendre la femme comme épouse légitime. D’habitude, deux chèvres et une somme d’argent sont exigées dans la belle-famille.

Comme partout ailleurs au Congo, la femme est le principal agent de développement dans le territoire de Demba. L’agriculture vivrière repose essentiellement sur elle. Elle contribue pour plus de 70% dans la production de cette agriculture dont elle réalise la majorité des activités.

De plus, la femme rurale est accaparée par d’autres activités d’où elle tire les revenus pour subvenir aux besoins du ménage, tels que la scolarisation des enfants, les soins médicaux, l’habillement, et diverses contributions aux frais familiaux. Elle est au début et à la fin de tout le processus de survie de la famille. Parmi ces activités, il  faut retenir la distillation de la boisson alcoolique appelée communément « maluvu a kapia » qui constitue une activité génératrice des revenus pour certains ménages. Cette activité, bien qu’exploitée de manière artisanale et rudimentaire, est décriée par la société à cause des effets néfastes de la consommation de cette boisson. Pourtant elle devrait faire l’objet d’une étude minutieuse pour sa migration vers une exploitation industrielle pouvant générer les recettes au niveau de la province.

Elle doit en même temps produire, transformer, commercialiser et vaquer à ses occupations ménagères. Elle reste très marginalisée et traitée en second

Langues parlées dans ce territoire

  1. tshiluba
  2. lingala
  3. tetela
  4. kisonge

Le tshiluba est une langue utilisée par la majorité de la population à Demba (75%). Il est utilisé par les tribus de lulua, bambu et bakualuntu. Le lingala est parlé comme langue de transition pour les populations ne maitrisant pas les langues locales (10%). Il existe aussi d’autres langues comme le  Tetela parlé par batetela (8%) et le kisonge (7%) dans le groupement de ben’eki.

Principales activités

  1. Agriculture (45%)
  2. Petit commerce (21%)
  3. Exploitation artisanale du diamant (15%)
  4. Elevage (5%)
  5. Chasse (4%)

La principale activité de la population est l’agriculture dont la grande quantité de la production est destinée à la consommation et à la vente au niveau locale. Le petit commerce, la chasse, l’élevage de petit bétail et de la volaille ainsi que la cueillette constituent les activités secondaires.

Le territoire est affecté par une insécurité alimentaire due à une diminution considérable de production agricole. L’agriculture est pratiquée dans tous les secteurs ou entités du territoire de Demba.

Le petit commerce concerne les produits manufacturés provenant de Kananga en fonction des marchés.

La chasse n’est pas réglementée à Demba, mais elle s’opère d’une manière isolée par les chasseurs. Il existe des jours précis où certains produits se vendent sur le marché. L’ensemble des produits sont étalés à même le sol ou sur des étals de fortune.

Concernant le secteur minier, les hommes et femmes exploitent de façon artisanale le diamant et le vendent dans les différents comptoirs de diamant.

Dans l’ensemble, les conditions de vie sont assez précaires dans les milieux fortement enclavée du territoire.

L’exploitation artisanale du diamant a eu des effets négatifs sur la jeunesse en particulier, notamment : négligence des activités agricoles, et exode rural massif.

Nombre d’opérateurs économiques 752

Principaux opérateurs économiques

  1. Etablissement Muaku Mubi Bad : Petit commerce
  2. Etablissement Bululu Okapi : Petit commerce
  3. Etablissement Bakamba Jeannot : Petit commerce
  4. Etablissement Luabala Epharïm : Petit commerce
  5. Etablissement Mpata Donatien : Petit commerce

Le nombre estimatif des opérateurs économiques de Demba est de 752 dont 87 d’entre eux sont installés dans le territoire de Demba ; les autres sont des commerçants ambulants.

Ils exercent leurs activités dans le territoire depuis des décennies.

Principales activités des opérateurs économiques

  1. Agriculture
  2. Petit commerce
  3. Elevage

Principales activités des PME/PMI

  1. Agriculture
  2. Exploitation artisanale du diamant
  3. Petit commerce

Quelques PME peuvent être citées sur les 265 qui sont en activité. Mamba shako et Tshialu ally possèdent chacune une ferme. Mamba Shako opère dans le secteur de Tshibungu avec comme principale activité la production de maïs et manioc (24 ha). Tshialu ally est dans le secteur de Lombelo avec comme activité la culture de maïs, d’arachide et le soja (25 ha).

Dans l’ensemble, le territoire de Demba compte seulement deux fermes, celle de Mamba shako et de Tshialu ally.

Grandes entreprises locales

La Société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC)

En principe, il existe une petite gare au sein du territoire gérée par la Société Nationale de Chemin de fer du Congo) avec comme activité transports des personnes et leurs marchandises.

Principaux produits agricoles

  1. Le maïs (34%)
  2. Le manioc (26%)
  3. L’arachide (15%)
  4. Le riz (13%)
  5. L’huile de palme (12%)

Tous les produits cités sont destinés à la consommation locale. Il n’existe pas d’industries de transformation. Le maïs est transformé juste pour la fabrication des boissons alcoolisées appelée localement « tshitshiampa ». Il y a d’autres produits comme la patate douce, l’oseille, l’ananas, l’orange, le citron, etc. qui sont consommé sur place.

Principaux produits non agricoles

  1. Les chenilles
  2. Les termites
  3. Les fourmis zélées
  4. Les poissons salés (Makayabu)
  5. Le fumbwa

Ces produits sont vendus sur le marché de manière périodique. Ils apparaissent une ou deux fois au courant de l’année. Le fumbwa (Nom scientifique : Gnetum africanum) est cueillit dans le champ et est acheminé à Kananga pour la consommation.

Principales sources d’énergie

  1. Les groupes électrogènes
  2. Les panneaux solaires
  3. Le bois de chauffe.
  4. Charbon de bois
  5. Pétrole

En cas de disponibilité de sources d’énergie dans le territoire, les activités qui se développeraient sont énormes, notamment :

  1. l’existence des chambres froides pour les vivres frais,
  2. la création des terrasses ou bars pour les consommateurs des boissons sucrées ou alcoolisées,
  3. la création des industries de fabrication et transformation locale des produits agricoles,
  4. le cinéma,
  5. l’électrification des maisons, etc.
Nombre d’hôpitaux 4
Nombre de centre de santé 62

 

Zone de santé HGR Centre de santé Nombre de médecin Nombre d’infirmiers Nombre de lits HGR Nombre de lits CS
Demba 1 22 6 101 85 330
Mutoto 1 15 5 135 75 105
Bena leka 2 25 7 105 66 175
Total 4 62 18 341 226 610

 

Le territoire de Demba possède trois (3) zones de santé avec chacune un hôpital général de référence (HGR) ; il s’agit de :

  1. l’hôpital général de référence de Demba,
  2. l’hôpital général de référence de Bena Leka,
  3. l’hôpital général de référence de Mutoto.

Chaque Zone de santé est chapeautée par un médecin chef de zone.

Seize (16) médecins travaillent dans ces zones de santé dont :

  1. cinq (5) sont affectés dans la zone de santé de Demba (Commune rurale de Demba) avec 103 infirmiers.
  2. la zone de santé de Bena Leka compte quatre (4) médecins et quatre-vingt-trois (83) infirmiers dans le secteur de Mamba
  3. la zone de santé de Mutoto enregistre huit (8) médecins avec 94 infirmiers dans le secteur de Diofwa.

On trouve au sein de ces hôpitaux des services de généraliste, de pédiatrie et génécologie et médecine interne.

Le territoire de Demba possède aussi 61 centres de santé répartis de la manière suivante :

  1. 22 centres de santé dans la zone de santé de Demba,
  2. 24 centres de santé pour la zone de santé de Bena Leka,
  3. 15 centres de santé pour la zone de santé de Mutoto.

Ces centres de santé fournissent des services en médecine générale et en pédiatrie et représentent dans l’ensemble une capacité d’accueil de ±10 lits. En moyenne, il faudrait 1 médecin et 7 infirmiers. Pour des cas graves, les malades sont référés à l’hôpital général de référence.

Une grande partie des médicaments est disponible dans les centres de santé et pharmacies dans tous les secteurs du territoire de Demba grâce au Projet SANRU (Santé Rurale) et FDSS/FM (Fonds de développement de service de santé/ Fonds

Maladies les plus récurrentes

  1. Le Paludisme
  2. La diarrhée simple
  3. Infections respiratoires aigues
  4. La tuberculose
  5. La typhoïde
  6. La méningite

Sur le plan sanitaire, les pathologies les plus rencontrées sont le paludisme, la fièvre jaune, la tuberculose, la typhoïde et la diarrhée. Cela est dû aux mauvaises conditions du milieu auxquelles est exposée la population notamment la non utilisation des moustiquaires, la consommation de l’eau non traitée, l’utilisation des latrines salles ou presque inexistantes, etc.

Enseignement primaire et secondaire

Ecoles primaires 342
Ecoles secondaires 140

Le territoire de Demba est subdivisé en deux Sous-divisions pour ce qui concerne l’enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP). Il s’agit de la sous-division de Demba 1, dont le bureau est installé dans la Cité de Demba (secteurs de Diofwa, Mwanzangoma, Tshibote, Tshibungu et la Cité de Demba) et celle de Demba 2 dont le siège se trouve à Bena Leka (secteurs de Lombelo, Mamba et Lusonge).

Il est dénombré au niveau des établissements scolaires 177 primaires, 71 secondaires au sein de la sous-division Demba 1 tandis que celle une plus grande présence féminine est enregistrée dans les écoles primaires (47,5 % des filles pour Demba 1 et 42,8 % pour Demba 2) mais leur nombre diminue au niveau des écoles secondaires (23,9% des filles pour Demba 1 et 24,1 % pour Demba 2) dans le territoire. Ceci s’explique par le manque des moyens financiers suffisants pour payer les études ou c’est dû au mariage précoce des jeunes filles qui sont obligées de quitter le banc de l’école.

Les sous-divisions du territoire de Demba (Demba 1 et Demba 2) comptent respectivement 85.147 élèves soit 53,9% ; et 72.835 élèves secondaires, soit 46,1%.

La qualité est moyennement bonne pour la plupart des écoles du territoire ; cela est dû souvent au non-respect du programme donné par l’EPSP, au manque des matériels de classe (cahiers, stylos, crayon…) chez certains élèves, au manque de personnel qualifié.

Le territoire de Demba est subdivisé en deux Sous-divisions pour ce qui concerne l’enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP). Il s’agit de la sous-division de Demba 1, dont le bureau est installé dans la Cité de Demba (secteurs de Diofwa, Mwanzangoma, Tshibote, Tshibungu et la Cité de Demba) et celle de Demba 2 dont le siège se trouve à Bena Leka (secteurs de Lombelo, Mamba et Lusonge).

Il est dénombré au niveau des établissements scolaires 177 primaires, 71 secondaires au sein de la sous-division Demba 1 tandis que celle une plus grande présence féminine est enregistrée dans les écoles primaires (47,5 % des filles pour Demba 1 et 42,8 % pour Demba 2) mais leur nombre diminue au niveau des écoles secondaires (23,9% des filles pour Demba 1 et 24,1 % pour Demba 2) dans le territoire. Ceci s’explique par le manque des moyens financiers suffisants pour payer les études ou c’est dû au mariage précoce des jeunes filles qui sont obligées de quitter le banc de l’école.

Les sous-divisions du territoire de Demba (Demba 1 et Demba 2) comptent respectivement 85.147 élèves soit 53,9% ; et 72.835 élèves secondaires, soit 46,1%.

La qualité est moyennement bonne pour la plupart des écoles du territoire ; cela est dû souvent au non-respect du programme donné par l’EPSP, au manque des matériels de classe (cahiers, stylos, crayon…) chez certains élèves, au manque de personnel qualifié.

Enseignement supérieur et universitaire

Universités 0
Instituts supérieurs 3

Instituts supérieurs : 3

Universités ou Instituts supérieurs Secteurs Filières Nombre d’étudiants Nombre de professeurs
Institut Supérieur des Techniques Médicales Muanzangoma
  1. Sciences infirmières (Hospitalière et Accoucheues)
  2. Techniques de laboratoire
  3. Gestion des institutions de santé
97 dont 19 filles 0
Institut Supérieur de Développement Rural Muanzangoma
  1. Planification nationale et régionale
  2. Gestion des institutions publiques
50 dont 3 filles 0
Institut Supérieur Pédagogique Mamba
  1. Histoire
  2. Français et langues africaines
  3. Anglais et langues africaines
  4. Comptabilité
120 dont 4 filles 4

Les instituts supérieurs dans le territoire de Demba sont au nombre de trois (3) notamment :

  1. l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM) ;
  2. l’Institut supérieur de développement rural (ISDR) ;
  3. l’Institut supérieur pédagogique (ISP).

Il n y a pas d’universités. Ces deux premiers établissements supérieurs se trouvent dans le secteur de Muanzangoma.

A l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Demba, les filières sont au nombre de trois avec différentes options. On peut citer :

  1. les Sciences infirmières (hospitalière et accoucheuse),
  2. les techniques de laboratoire (laboratoire),
  3. et la gestion des institutions de santé.

A l’Institut Supérieur de Développement Rural se trouvent les filières telles que:

  1. la planification régionale et nationale ;
  2. la gestion des institutions de santé.

A l’Institut Supérieur Pédagogique, nous enregistrons les filières suivantes :

  1. Histoire
  2. Français et langues africaines
  3. Anglais et langues africaines
  4. Comptabilité

Les difficultés rencontrées par ces instituts sont énormes mais on peut en citer quelques-unes.

Le manque d’infrastructures pouvant abriter les étudiants et bureaux (les bâtiments occupés pour l’instant appartiennent à l’Ex-COTON-CO, une ancienne industrie d’exploitation du coton mais qui a déjà fermée ses portes), l’absence d’une bibliothèque répondant aux normes internationales, le manque des matériels pratiques pour les étudiants.

Principales activités

Les activités principales menées par ces ONG sont en principe l’agriculture, le petit commerce et le petit commerce.

Les principales ONG sont :

  1. Union Paysannes de Demba (U.P.D.)
  2. Organisation pour le Développement Intégral de Demba (O.D.I.D.)
  3. Comité Paroissial de Caritas Développement (C.P.C.D.)

Principaux projets de développement financés par le Gouvernement

Aucun projet de développement n’est financé par le gouvernement dans le territoire de Demba.

Principaux projets de développement sous financement autre que le Gouvernement

  1. SANRU (Soins de Santé primaires en milieu Rural et Urbain)
  2. FDSS/FM (Fonds de Développement de Service de Santé/Fonds mondial

Ces deux projets sont des partenaires internationaux à caractère philanthropique et humain qui travaillent dans le domaine de la santé et ravitaillent les hôpitaux et centres de santé de Demba.

D’autres projets liés à l’éducation ont déjà opérés dans le territoire mais leur durée de financement a déjà expirée.

On peut citer le Projet de Soutien à l’Education de Base (PROSEB) financé par le Partenariat Mondial à l’Education pour la construction des écoles.

Accessibilité du territoire
Routes Oui
Voies aériennes Non
Biefs navigables Non
Train Oui

Deux types de voie de communication existent dans le territoire de Demba ; il s’agit de la voie routière et la voie ferroviaire.

La route nationale 41 (RN41) est généralement la voie utilisée pour se rendre à Demba.

Elle relie la ville de Kananga et le territoire de Mweka. Elle est caractérisée par son état d’impraticabilité, certains ponts hors d’usage ou en dégradation avancée à cause d’absence d’entretien.

Le territoire de Demba, entouré par plusieurs territoires (Dimbelenge, Kazumba et Luebo), la ville de Kananga constitue un lieu de transit avant de rejoindre ces territoires. Excepté le territoire de Mweka situé au Nord du Chef-lieu du territoire de Demba, qui est sur le prolongement de la route nationale 41 (RN41) reliant ainsi la ville de Kananga et le territoire de Mweka.

Il n’existe pas des biefs navigables dans le territoire de Demba.

Le chemin de fer quitte Kananga, passe par Demba et va jusqu’à Mweka (Distance Kananga-Demba : environ 75 km de long par train). La voie ferroviaire appartient à la Société Nationale de Chemin de fer du Congo.

Elle facilite le transport des personnes et leurs marchandises afin de les acheminer vers la ville de Kananga ou le territoire de Mweka et vice-versa.

Réseaux de communication
Africel Non
Airtel Oui
Orange Oui
Tigo Non
Vodacom Oui

La voie de communication se fait par téléphone dans le territoire de Demba. Dans le territoire, la couverture téléphonique totale pour les réseaux Vodacom, Airtel et Orange.

Africel et Tigo ne sont pas opérationnelle à Demba.

La qualité du réseau est généralement bonne à part quelques perturbations téléphoniques.

Les cartes prépayées et SIM blanches ne se vendent pas à Demba. L’achat des crédits se fait par flash.

Il n’existe pas d’agences de transfert d’argent, excepté le transfert par M-pesa (chez VODACOM). Il n y a pas des shops.

Attraits touristiques
Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Non
Sites touristiques Non
Sites sacrés Non

Il n’existe aucun site, aucune aire protégée ou d’intérêt biologique dans le territoire, ni d’espèce faunistique protégée répertoriée ayant un attrait touristique.

Espèces phares de la faune
  1. Hippopotame (Hippopotamus amphibius)
  2. Sitatunga (Tragelaphus spekei gratus)
  3. Céphalophe à dos jaune
Espèces phares de la flore
  1. Imperata sp
  2. Millettia laurentii (Wengé)
  3. Entandrophragma sp
  4. Autrenella congolensis (Mukulungu)
  5. Chlorophora excelsa (Sanga)