Le dimanche 19 mars 2017, le Vice-gouverneur Justin Milonga, assumant l’interim du Gouverneur Alex Kande Mupompa en mission à Kinshasa, a tenu le point de presse dans la salle des conférences du Gouvernement Provincial, devant plusieurs personnalités du monde politique et de la société civile ainsi que les chevaliers de la plume et du micro sur la situation sécuritaire en Province.
Au cours de cette intervention, le Chef de l’Exécutif Provincial ad intérim a commencé par brosser l’état de lieu de la Province. Selon Justin Milonga, après le passage en province du Vice Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, une lueur d’espoir en terme de paix a commencé à paraître , suite à plusieurs contacts qu’il a eu, au nom de son Excellence Joseph Kabila Kabange, d’une part avec la famille régnante du grand Chef Kamuina Nsapu, et les différentes couches de la population (les Chefs Coutumiers, les politiques, la Société civile etc. ) et d’autre part, les Chefs des Miliciens de Dibaya et d’ailleurs. Cette paix permet à ce que toutes les activités tournant au ralenti, reprennent sans ambages leur cour normal sur l’étendue de la province, notamment : l’enseignement, l’administration, les activités libérales et les commerces ainsi que les efforts de développement entrepris par le Gouverneur Alex Kande Mupompa.
Après ce message de paix à la population centre-kasaïenne, le Vice-gouverneur a, en outre, réagi au point de vue de la Monusco. Cette dernière a, sur la voie des ondes, déploré des tueries et l’usage disproportionné de la force, qu’elle met sur le dos des agents de l’ordre, tout au cours des affrontements qui ont opposé ceux-ci aux miliciens.
Justin Milonga a indiqué qu’il a eu le privilège de recevoir le représentant de la Monusco Sud-Kivu, ainsi que celui qui a sous sa direction l’antenne Monusco Kasaï Central, pour lever l’équivoque sur ce malentendu. Une visite éclaire a été organisée, avec eux, dans les installations du Commissariat Provincial de la PNC où était entreposé un arsenal d’armes blanches, armes à feu de fabrication locale et armes de guerre, ravies des mains des miliciens. Dans le même ordre d’idées, les représentants de la Monusco ont été témoins des opérations de démantèlement des foyers « Biota » de la commune de la Nganza et à Malole, dans la commune de Kananga. Ils ont été également mis au parfum des agressions perpétrées par des miliciens contre certains journalistes, dans le but d’intimidation et de déstabilisation de la province.